Vous n'avez sans doute jamais eu de
Psion (ou encore le clone du
Psion 5MX, le
MC218 de
Sony Ericsson, un Psion

rebaptisé
pour porter le nom de la marque aux téléphones portables) et vous avez
raté quelque chose, vraiment. Alors que la plupart des gens
s'enflammaient à la fin des années 90 pour les Palm (qui ont quasiment
disparus du paysage, qu'il soit geek ou pas), j'ai découvert le Psion,
le 5 pour être plus précis. Ça a été le coup de foudre direct et pour
plusieurs bonnes raisons : un vrai clavier mécanique, un système qui
fonctionnait nickel (en tout cas pour l'utilisateur, parce
qu'apparemment, ce n'était pas la panacée pour les développeurs,
n'est-ce pas
henes ? ^.^), logiciels installables directement sur
la carte Compact Flash depuis mon Amiga (détail qui a toute son
importance et qui se révéla plus que pratique) et, comble du
raffinement, le Psion utilise le même encodage ASCII que l'Amiga (très
pratique encore une fois, en tout cas pour moi, évidemment ^.^).
Bref, le Psion (Serie 3, Serie 5 ou encore Revo ou le Psion Netbook)
s'avérait être un vrai petit ordinateur de poche (plus petit que les

actuels
"netbook", qui n'ont d'ailleurs pas le droit de s'appeler ainsi vu que
la marque appartient à Psion, mais passons). Le Serie 3 sort en 1991 et
est réellement un objet révolutionnaire (imaginer avoir un ordinateur
dans votre poche avec un système d'exploitation multitâche préemptif qui
fonctionne avec deux piles AA). Les déclinaisons du Série 3 aboutissent
au 3MX qui préfigurera ce que sera le Serie 5. En effet, ce dernier est
plus puissant mais copie beaucoup sur le derniers modèles de Serie 3
(rétro-éclairage, logiciels intégrés, port infra-rouge, affichage
480*160 en niveau de gris) mais apporte l'écran tactile (avec le grand
stylet qui va avec), une plus grande mémoire, un meilleur processeur et
il a un système 32 bits tournant sur un processeur
Acorn
qui sera poussé à 36 MHz dans le Serie 5MX Pro. Puis viennent le Revo
(une version "miniaturisée" du Serie 5 avec une batterie qui mourrait
assez vite) et le Serie 7 "NetBook" (qui sera quant à lui un ordinateur
portable miniature et plus vraiment un ordinateur de poche, mais qui
possédait un affichage couleur).
Bref, j'ai pour ma part craqué pour un Psion peu de temps après une
AmigaBouffe (la 1541 qui s'était déroulée le 4 Janvier 2003 à Nancy,
oui, ça remonte) après avoir pu essayer celui d'un ami. Pour tout
avouer, je bavais devant les Psions qui étaient à la Fnac dans les
années 90 mais les

prix
plus que prohibitif de ces joujoux m'avaient toujours plus que
refroidit... Et voilà que peu de temps après cette redécouverte, je
trouvais un Psion 5 en occaz' dans un "Cash Converter" (il me semble
même que c'était un "Formule Cash", mais passons...) à pas trop cher. Et
là, ça a été la découverte et la joie. Tellement pratique, cette petite
bête allait me servir pour écrire ma maîtrise d'Histoire (dont le sujet
hautement passionnant était "Les Hauts-Saônois et les guerres
napoléoniennes", maîtrise qui n'a jamais été terminée à cause de ma
tutrice que je n'ai jamais vu durant mon année de maîtrise, et c'est pas
faute d'avoir essayé...). Mais voilà, le Psion 5 était un poil limité,
c'est pour ça que j'ai sauté sur l'occasion de me procurer un MC218, un
5MX recarrossé et estampillé Sony Ericcson. Vraiment puissant, cette
bête m'a permis de faire un max de traduction lors de mon séjour sur
l'île de la Réunion (pratique avec le dictionnaire Harraps installé et
le multitâche qui permettait de passer du texte au dico très
rapidement). Mais voilà, le temps est passé et j'ai lorgné sur les
ordinateurs portables. J'utilisais de plus en plus l'iBook et le MC218
prenait la poussière, je l'ai donc vendu. Mais voilà, fin d'année
dernière, j'ai ressenti de nouveau le besoin d'avoir un petit ordinateur
de poche (bon, faut une grosse poche, mais ça rentre quand même ^.^) et
j'ai recraqué pour un vrai 5MX. Mais voilà, ce dernier a connu le
syndrome des Psion : la nappe, qui relie la carte-mère à l'écran, se
fissure et l'affichage ne se fait plus (on peut aussi juste perdre le
rétro-éclairage puis perdre l'affichage par la suite)... Je commençais
seulement à m'en resservir intensément (pour le boulot et je pensais
taper les billets de ce blog avec durant mes transports)... J'ai trouvé
un "réparateur" qui se propose de changer la nappe et qui garantie cette
dernière, mais voilà, c'est pas donné... Mais bon, je pense que le
Psion partira chez lui à la fin du mois ! Au moins, avec un Psion et une
PSP, pas besoin d'iPhone (ouais, ça fait pas téléphone, mais j'ai aussi
un téléphone ^.^).
--
/me espère qu'il ne vous a pas trop ennuyé avec ces nostalgeekeries ^.^
Billet posté le 9 Avril 2010
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